art contemporain à Berlin

Ca, c´est courstesy Anton Kern Gallery. David Shrigley, Pointing Hand, bronze, 2008.
Vraiment bon, dans ma mouvance "film d´horreur"

Du 9 septembre au 28 octobre 2006, une exposition est à voir à la galerie Christian Nagel : « teilweise denken » (penser partiellement) de Stefan Müller. A trente cinq ans, après une formation à la Städelschule de Frankfurt auprès de Thomas Bayrle et déjà de multiples expositions, l'artiste présente à Berlin une dizaine de ses nouvelles toiles. Matériaux utilisés : lin, coton, morceaux de papier et quelques confettis pour la note de couleur. Le reste est justement dans des tons pâles et frôle la monochromie. Quant aux formes, elle rappellent quelque peu celles de nos chers "abstractionnistes" géométriques, ni plus ni moins. Il ne s’agit pas ici du contenu, mais du contenant, la matière ; découpée, tordue, arrachée, traînée dans la poussière. Si d’autres avant lui ont déjà fait subir les pires traitements au support de leur travail, Steven Parrino pour n’en citer qu’un de la dernière génération, lui s’applique à exercer une certaine grâce dans la remise en forme. Même froissée, la toile retrouve sa place aux quatre coins de son châssis. Déchirés, les morceaux de papier semblent l’avoir été par le bout des ongles. Lacérées, les bandes de lin sont ensuite raccommodées sous forme de tissage digne des femmes afghanes. Et le tout est accroché de façon à faire saliver les collectionneurs qui viennt de repeindre leur salon en blanc (et pourquoi pas après tout, où en est-on au juste au sujet de la décoration dans l'art?) Il y a ce quelque chose de vandale chez ce dandy, ou de dandy chez ce vandale, à voir. www.galerie-nagel.de

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Michel François, sculptures en préparation pour la Galerie Carlier-Gebauer.

Avis à tous les futurs visiteurs de Art forum, du 29 septembre au 3 octobre à Berlin ; réservez quelques heures à la visite de la galerie Carlier-Gebauer pour l'exposition de l’artiste belge Michel François. Celui-ci concentre son mois d'août sur la création d'une série de nouvelles sculptures, qui, comme on l’imagine déjà, parsèmeront l’espace de la galerie pour constituer un de ses merveilleux "jardins". Il alliera certainement encore une fois la légèreté des matériaux, la grâce des tons et l’inquiétante implication du soi. Pensons donc en visitant son œuvre à la réflexion qui s’en ait précédée ; la localisation de chaque objet, les vides et les mouvements qu’ils induiront, les temps d’arrêt, les angles de perceptions... Je paris déjà sur quelques pertes d’équilibre. Affaire à suivre.

Lutz Braun, Dorothy Iannone et Michaela Meise à la Random Galerie

A suivre, fin 2006 début 2007, un cycle de trois expositions conçu par Yves Brochard, à la Random Galerie (vitrine de la Rue Louise Weiss, 13e arrondissmeent, partagée par la galerie Air de Paris et Praz Delavallade). Le commissaire, après un été à Berlin, rapporte avec lui ses devoirs de vacances: trois artistes berlinois s'exportent à Paris.

Andreas Diefenbach,

Galerie Christian Nagel, Weydingerstrasse 2/4, 10178 Berlin.

Récemment sorti de l'atelier de Michael Krebber à l'école des Beaux-arts de Frankfurt, Andreas Diefenbach expose une dizaine de ses toiles à la Galerie Christian Nagel. Une parenthèse à propos de Michael Krebber me semble intéressante, surtout que l’artiste, grande figure en Allemagne, est depuis peu représenté en France par la galerie Ghislaine Hussenot.

Catalogue à 5 euros en ce moment à la librairie Walter König, disponible au Hamburger Bahnhof Museum.

En préparation, un article sur les raisons qui nourrisent mon intérêt pour cet artiste, qui ont à voir à la fois avec les fondements du Mouvement Futuriste, une fascination pour les pirates, et un immense respect pour les menuisiers. Non pas une analyse de l'artiste, mais un commentaire de ce génial catalogue.